Au revoir, Toriyama

Ce matin, j’apprends que l’un des auteurs de BD qui a marqué ma vie depuis mon adolescence est décédé ce vendredi 1er mars. Je suis peiné d’apprendre sa disparition à son si jeune âge, 68 ans. C’est beaucoup trop jeune alors qu’il semblait avoir une carrière toujours active et prolifique. Il avait déjà passé le flambeau quant aux dessins de Dragon ball Super (Toyotarō) et Dragon ball SD (Naho Ooishi), mais en était toujours le scénariste.

Avec l’arrivée de la nouvelle télésérie Dragon ball Daima cette automne, j’ai eu le goût de revivre ma hype de jeune adulte et de me replonger dans la lecture d’une des séries qui m’a le plus marquée. Depuis plus d’une semaine, je me suis procuré et lu Dragon ball Super en manga. J’avais précédemment écouté la série animée, laquelle datait déjà (2015 – 2018) à l’époque, et cela m’avait redonné le goût de me plonger dans la lecture du matériel imprimé. Bref, Toriyama était revenu dans ma vie, à mon plus grand plaisir.

Derrière l’apparence simpliste des scénarios de Dragon ball se cache une complexité et une profondeur de personnages plus qu’intéressante. On y apprend, entre autres, des leçons de vie importantes telles que le dépassement de soi, l’importance de l’amitié, la force dans la solidarité, la grandeur dans l’adversité, l’importance du mentorat, l’atteinte de la rédemption et du pardon.

Toriyama, j’aurai un grand plaisir à partager ton œuvre avec mes enfants, lesquels, je l’espère, apprécieront tes histoires autant que je les ai aimées.

Merci encore.

La honte toute nue

Je suis debout, nu comme un ver, et elle me parle. Il est un fait plutôt surréaliste qu’elle n’en fasse pas mention. Pas un mot soufflé ni l’ombre d’un signe malaisé. Rien. Comme si de rien n’était, elle ne cesse de parler. Elle me dénombre ses expériences passées, réfère à d’anciens voyages, autant de très commerciales croisières que la visite d’obscurs pays qu’on croirait presque imaginaires. Mais moi, qui suis dénudé, devant elle. Ne suis-je pas étrange et intéressant, moi aussi ? Pas assez pour faire compétition avec son passé ? J’ai honte. Mais pourquoi avais-je senti le besoin de m’effeuiller pour attirer son attention? Normalement, ça devrait l’émoustiller, au moins la provoquer! Je n’ai pourtant pas un physique repoussant!

Non. Rien.

Force est d’admettre que cela ne fonctionne pas: une lamentable et pitoyable tentative de séduction ratée. J’ai beau lui faire les yeux doux, monter mon plus charmant profil, brandir des atouts plus qu’il ne le faudrait d’ordinaire, mais rien n’y fait. Elle ne réagit qu’à mes interventions verbales lesquels se résument à des «hum, hum», des «Oui!» et des «Non…». Qu’est-ce qui ne va pas chez elle ? Et elle. Elle palabre comme si de rien n’était. Comme si je n’étais pas assez nu pour elle. Pas assez spécial pour qu’elle me remarque vraiment.

Et tous ces passants qui me dévisagent. Certes, je suis honteux. Qui ne le serait pas? Je sens mes joues roser du fait de me savoir scruté par tous ces yeux qui me fixent, ceux des piétons, des commerçants, des voyageurs et autres travailleurs sur leur heure de lunch. Autour de moi, les gens me fixent d’un air gênant. Certains chuchotent, d’autres ferment les yeux de leur enfant avec leurs mains. Tous ne peuvent rester indifférents face à ma splendeur nue. J’en entends qui s’agitent un peu et qui font des commentaires, scandalisés par la vue de ma peau. Je sens que mon temps achève, qu’on n’acceptera pas de me voir ainsi bien longtemps encore. Pourtant, ne voient-ils pas que je tente désespérément d’attirer son attention par tous les moyens?

Et elle qui blablate sans arrêt en me parlant de sa vie d’avant, celle future, celle qu’elle aurait bien voulu avoir et celle qu’elle n’aura jamais. Et moi, dans tout cela? Ai-je une place dans son futur? Je n’en ai pas un iota d’une dans son présent…

Deux policiers l’air mécontent me regardent droit dans les yeux et me font signe de me rhabiller promptement. Fâché de ne pas avoir eu ce que je voulais, je remets mon caleçon. Je m’excuse auprès de celle qui ne s’est toujours pas rendu compte que je ne l’écoutais plus. » Je raccroche le combiné et sors de la cabine téléphonique les mains en l’air. On m’escorte finalement jusqu’à l’asile d’où je m’étais évadé. Je la rappellerai peut-être une autre fois.

Un déménagement à venir!

Un beau matin de juillet, sur un coup de tête, Carolane et moi sommes allés visiter une maison. Il s’est avéré qu’elle nous a plu énormément et nous avons entrepris les démarches pour nous la procurer. Nous sommes maintenant le 12 août et les probabilités que nous y déménagions sont très grandes!

Fallout 4 [sur Xbox series X]

 

Ça fait maintenant près d’un mois que je me suis remis à jouer à Fallout 4. La première fois que je l’ai terminé (ne peut-il jamais être complètement terminé?) c’était en 2015 sur PS4. C’est encore aujourd’hui un réel plaisir de m’y plonger et de redécouvrir tout ce que je n’avais pas découvert lors de ma première visite dans le Commonwealth.

Quelques parties avec Gilles, Carolane et Marie

Victor réfléchit fort

Un après-midi de jeu avec mon fils Victor

Le jeu des nez

Le jeu des nez est un jeu auquel j’ai joué il y a de cela 20 ans. Pour jouer en famille, il suffit d’imprimer les images sur des pages individuelles et de les afficher à la vue de tous dans un endroit passant de la maison. Les participants sont libres de participer ou non. C’est un jeu passif qui ne nécessite aucune animation, mise à part la petite explication ci-dessous.

Règle du jeu:
Chaque image numérotée est un indice pour trouver un mot mystère. Un mot par image. Chacun de ceux-ci est un jeu de mots à faire avec «nez». Par exemple, le premier (je vous le donne) est un éclair (un «nez-clair»). L’idée est de trouver tous les mots. À la fin du moment imparti, celui, celle ou l’équipe qui aura identifié le plus de mots remportera la partie.

Le PDF avec les images se trouve ici.
La solution se trouve ici.

Bon jeu!